Un Suivi
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Une démarche sous tendue par le souhait de vous rapprocher d’un professionnel.
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Une rencontre entre deux êtres, l’un avec une demande, l’autre à l’écoute.
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Un rythme soutenu permettant l’émergence d’un réel travail.
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Un travail principalement basé sur l’écoute d’une parole spontanée.
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Une visée à l’écart des attentes sociétales, basée sur la compréhesion de vos maux par vos mots
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Un paiement permettant au praticien comme au patient de trouver sa place.
Du quotidien au cabinet
Vous entamez une démarche auprès d’un praticien !
Un suivi d’orientation analytique vous permettra alors d’évoquer votre demande, votre symptôme. L’analyste ne tentera pas de le supprimer, comme cela serait attendu socialement, mais plutôt de l’entendre comme le reflet de votre souffrance et d’une interprétation déguisée de sa cause. J’entends ici, qu’une personne ayant la phobie des araignées, par exemple, n’aura pas forcement vécu auparavant un ébranlement avec ces dernières. Il s’agira plutôt de relier cet indice du quotidien à ce qui a potentiellement fait traumatisme.
De plus, il ne sera pas seulement question d’une discussion mais d’un lâcher prise de votre part. De laisser une place à ce qui n’est pas forcément convenable. D’évoquer spontanément ce qui vient, sans avoir à lui imputer une censure. Des mots, des images, des émotions, des lapsus, des rêves, des répétitions… Nous ferons alors ensemble des liens entre les différents éléments, vous permettant d’entrapercevoir d’un autre angle, votre vie, vos relations, votre fonctionnement. Ce recul vous permettra de faire surgir votre propre vérité et ainsi d’aller mieux.
Du Fauteuil au Divan
Chaque cure commence toujours en face à face, sur les fauteuils. Ensuite, et en fonction de chacun, elle se poursuit ou non sur le divan. Le patient peut alors s’y étendre et le praticien, lui, s’assoit derrière. Soustraire aux yeux du patient celui qui l’écoute, permet à sa parole de trouver un nouvel essor et de ne pas se laisser influencer par ce qu’il croit voir. Le relâchement corporel et psychique vise à mettre de côté les repères sociaux et permet, l’accès à une part inconnue de nous-même.
L’expérience analytique, en quelque sorte, s’écarte d’une quotidienneté superficielle et commune pour saisir une singularité profonde et propre à chacun.
Et avec les enfants ?
Le suivi d’un enfant s’entame majoritairement par la demande d’un adulte, souvent un parent. Il va donc de soi que le premier entretien se réalise ensemble. La rencontre entre le praticien, les parents et l’enfant est fondamentale. Elle est plus longue que le suivi où l’enfant, si il y consent, s’entretient seul avec le praticien.